Comme vous le savez la nouvelle année a commencé par un événement majeur, la séparation cette fois-ci quasi-complète entre le Royaume-uni et l’Union européenne. Car après s’être séparé politiquement de l’Union européenne le 1er février 2020, le Royaume-Uni a désormais également quitté le marché unique le 1er janvier 2021. C’est la fin du long feuilleton du Brexit qui avait débuté avec le referendum, il y a déjà plus de 4 ans.
Malgré des rebondissements multiples et une crise pandémique qui n’en finit pas, Britanniques et Européens ont donc trouvé un accord commercial et de coopération. Après quarante-huit annnées d’une relation tumultueuse, le Royaume-Uni et l’Union européenne se séparent et évitent une rupture brutale en signant cet accord de près de 1300 pages qui encadre leurs relations futures.
Cet accord marque donc le divorce à l’amiable en évitant le no deal.
Nous avons demandé à Elvire Fabry, politologue, chercheuse à l’institut Jacques Delors et spécialiste des négociations commerciales et donc du Brexit, ce que cet accord changeait pour la libre circulation des personnes.