Face à la guerre en Ukraine, l’UE a imposé un arsenal de sanctions visant notamment à mettre la pression sur l’économie russe et sur les oligarques qui entourent le président Poutine. Mais, malgré ces mesures de rétorsion très lourdes, l’UE a continué à acheter depuis le début de l’invasion pour près de 45 milliards d’euro de gaz, de pétrole, et de charbon et indirectement contribue à financer la guerre russe. En parallèle, la prolongation du conflit laisse également redouter la progression de l’inflation faisant encore plus s’envoler les prix de l’énergie et les produits alimentaires. L’Europe peut-elle se passer ou du moins réduire sa dépendance au gaz russe ? Faut-il mener un embargo sur les énergies russes quoi qu’il en coute pour les Européens ? Que peut faire l’UE pour réduire les conséquences économiques et sociales de la guerre en Ukraine ?
Pour répondre à ces questions et revenir notamment sur les conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine, nous recevons cette semaine le député européen, Christophe Grudler.
Christophe Grudler est député européen. Après avoir effectué des études de journalisme au CUEJ de Strasbourg, il a par la suite effectué une grande partie de sa carrière dans le Haut-Rhin au journal l’Alsace.
Sur le plan politique. il est membre du Modem de François Bayrou, et s’est d’abord engagé en politique à Belfort, sa ville natale, notamment en tant que Conseiller départemental du Territoire de Belfort. Il est encore aujourd’hui conseiller municipal de la ville de Belfort. En mai 2019, Christophe Grudler est élu député européen sur la liste “Renaissance” proche de la majorité présidentielle.
Ici au Parlement européen, il a choisi de travailler sur des sujets en lien avec son encrage local, le territoire de Belfort, puisque il siège au sein de la Commission de l’Industrie de la Recherche et de l’Énergie (ITRE). C’est aussi la proximité avec la Suisse qui l’a conduit à rejoindre la Délégation pour les relations avec la Suisse et les pays de l’Espace Économique Européen.