- Adhésion au Conseil de l’Europe : 1999
- Langue officielle : Géorgien
- Capitale : Tbilissi
- Plus grande ville : Tbilissi
- Forme de l’état : République
- Président : Salomé Zourabichvili élue le 29 novembre 2018
- Premier ministre : Irakli Kobakhidzé depuis le 29 janvier 2024
- Superficie : 69 700 km²
- Population : 3,76 millions d’habitants (2023)
- Indépendance : 9 avril 1991
- Monnaie : Lari (GEL)
- Indicatif téléphonique : +995 (GEL)
- Fete nationale : 26 mai
Photo: université de Batoumi © Parlement géorgien
- 1918 : indépendance sous Noé Jordania, gouvernement social-démocrate.
- 1921 : Occupation de Tbilissi par l’Armée Rouge. Fin de l’indépendance géorgienne.
- Août 1924 : Insurrection générale contre l’occupation du pays par la Russie bolchévique.
- 1928/1931/1936/1956/1962 : Répressions sanglantes contre le peuple géorgien toujours insoumis qui manifeste pour l’indépendance.
- 1972 : Arrivée d’Edouard Chevardnadze à la tête du PC de Géorgie.
- 1978 : Manifestation à Tbilissi pour la défense de la langue géorgienne.
- 9 avril 1989 : Sanglante répression par les troupes spéciales du Ministère de l’Intérieur de l’URSS d’une manifestation pacifique à Tbilissi (43 morts).
- 1990 : Victoire des indépendantistes aux premières élections républicaines libres. Zviad Gamsakhourdia en devient le Président.
- 9 avril 1991 : Restauration de l’indépendance.
- 1992 : Putsch militaire et déposition du Président Gamsakhourdia contraint à l’exil. Déclaration unilatérale d’indépendance par la République autonome d’Abkhazie et début du conflit armé avec la Géorgie.
- 1993 : soutien russe pour faire cesser le conflit. Rejoint la CEI.
- Janvier 1993 : Assassinat de Zviad Gamsakhourdia dans l’ouest de la Géorgie.
- 1999 : accord de partenariat et de coopération avec l’UE.
- novembre 2003 : Révolution des “Roses”.
- 2004 : Election de Mikheïl Saakashvili comme Président de la République de Géorgie. Il promet de récupérer les régions séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie.
- 2006 : plan d’action politique européenne de voisinage avec l’UE.
- Avril 2008 : la Russie se montre férocement opposée à l’intégration de la Géorgie dans l’OTAN. Le Premier Ministre russe, Vladimir Poutine, décide d’accroître le soutien de la Russie aux régions séparatistes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud en Géorgie.
- 2008 : attentats commis en Abkhazie, la Russie accuse la Géorgie. Nouveaux combats entre forces géorgiennes et séparatistes pro-russes d’Ossétie du Sud.
- 15/16 août 2008 : la Géorgie et la Russie signent l’accord de cessez-le-feu négocié par la présidence française de l’UE.
- 2009 : contestation des “élections présidentielles” tenues en Abkhazie par l’UE, les pays candidats et potentiels à l’UE, les pays de l’AELE.
- 2011 : accords visant à faciliter la délivrance de visas et les réadmissions avec l’UE.
Perle de la mer Noire, cachée sous les montagnes du Caucase, Batoumi, capitale de la région autonome d’Adjarie, est un port important de la région. C’est ainsi sa situation géographique qui lui a conféré son nom, Batoumi venant du grec bathus qui signifie «profond».
Mais ce sont ses plages, entourées des montagnes majestueuses, qui font sa renommée auprès des voyageurs, contribuant ainsi à l’attrait touristique de la ville. C’est ainsi que son boulevard au bord du littoral, son parc avec un lac, son jardin botanique sont très prisés des touristes.
Photo © gouvernement de la République autonome Adjara
Le chant polyphonique
Le 18 mai 2001 l’UNESCO a proclamé le chant polyphonique géorgien comme chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité.
Le chant polyphonique est une tradition populaire autrefois omniprésente dans toutes les activités de la vie quotidienne, des chants de travail jusqu’aux chants de guérison ou aux chants de Noël. Les trois types de polyphonie géorgienne sont chacun pratiqués dans une région différente. La polyphonie géorgienne étonne par son originalité, sa beauté, sa richesse de formes et de genres musicaux. On y distingue trois types de polyphonie : la polyphonie complexe, très courante en Svanétie ; le dialogue polyphonique sur un bourdon de basse, surtout répandu en Kakhétie dans l’est de la Géorgie ; et la polyphonie contrastée comprenant trois parties chantées partiellement improvisées, caractéristique de l’ouest du pays.
© Tbilisi State Conservatoire
Les danses traditionnelles
Les danses traditionnelles géorgiennes résultent d’une tradition millénaire. Bien que maintes fois envahies, par les Perses, les Mongols, les Ottomans et les Russes, la Géorgie a su préserver son identité culturelle : c’est ainsi que sa musique rythmée au son du dohol (doli), tambour à deux peaux et joué avec une baguette et les deux mains, résonne encore joyeusement à travers le pays.
Par ailleurs, ces multiples invasion ont contribué à forger une culture musicale unique, à l’image de la danse lezginka qui, bien que partagée entre les peuples du Caucase, bénéficie d’une identité propre à chaque pays. Cette danse peut être interprétée aussi bien en solo qu’en couple ou en groupe. L’homme danse de manière rapide contrairement à la femme qui donne l’apparence de flotter au-dessus du sol; le couple ne se touche jamais.
Il est probable que certaines de ces danses traditionnelles trouvent leurs racines à l’époque païenne. L’aspect festif de la culture géorgienne a permis la transmission de ce savoir-faire artistique au cours des siècles, toute occasion étant prétexte à danser.
Photo: danseurs © http://www.lezginka.net
L’architecture ecclésiastique
Depuis le quatrième siècle la culture géorgienne repose sur la chrétienté. L’architecture ecclésiastique géorgienne combine le style à dôme avec le style de basilique, ce qui a contribué à la création d’ouvrages uniques au monde. A ce titre, certaines de ces oeuvres sont inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO: la Cathédrale de Bagrati, les monuments de Mtskheta, les forteresses de Haut Svanétie.
Photo: Cathédrale Bagrati, Patrimoine mondial © Parlement géorgien
Sources des textes :
- Ambassade de la Géorgie, Paris www.lezginka.net