- 1987 Lancement du programme Erasmus pour les échanges universitaires européens.
- 1992 Avec le traité de Maastricht, l’éducation et la jeunesse deviennent des compétences de l’Union européenne.
- 1995 Création du premier programme Socrates qui vise à favoriser la dimension européenne de l’éducation.
- 1999 Création du système unique Licence, Master, Doctorat (LMD) et du système des crédits ECTS pour permettre la comparaison et la reconnaissance de diplômes et faciliter la mobilité des étudiants dans de nombreux pays de l’UE
- 2004 Lancement du programme Erasmus Mundus ouvert à des étudiants et des universitaires du monde entier.
- 2007 Création du programme d’action dans le domaine de l’éducation et de la formation tout au long de la vie pour la période 2007-2013.
- 2014 Le programme Erasmus devient Erasmus+ (période 2014-2020). Il regroupe l’ensemble des anciens programmes européens dédiés à l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport (dont Erasmus, Leonardo, Grundtvig, Comenius et le SVE). Le programme est ouvert non seulement aux étudiants mais aussi aux apprentis, formateurs, demandeurs d’emploi, jeunes diplômés, collégiens et lycéens…
- 2019 114 établissements d’enseignement supérieur européens s’allient pour promouvoir les valeurs européennes, favoriser davantage la mobilité des étudiants, des enseignants et des personnels administratifs et techniques, ainsi que pour renforcer la compétitivité et la qualité de l’enseignement supérieur européen.
L’Union européenne n’a pas de “politique éducative commune”. Son rôle est au contraire celui de créer une véritable coopération entre les États membres en préservant les prérogatives de chaque État membre en matière du contenu et de l’organisation de ses systèmes d’éducation et de formation. L’action de l’Union dans ce domaine est essentielle car elle peut promouvoir l’identité européenne et offrir davantage de possibilités aux jeunes européens.
D’Erasmus à Erasmus+ : un succès européen
En 1987-88, première année du programme Erasmus, seulement 3 244 étudiants sont partis en échange universitaire dans un autre pays européen. Depuis sa date de création, le nombre de bénéficiaires a considérablement augmenté, du fait que le programme ne s’adresse plus uniquement aux étudiants. Erasmus+, entré en vigueur en 2014, regroupe tous les programmes et dispositifs pour l’éducation, la formation et la jeunesse et s’adresse aussi bien aux étudiants qu’aux apprentis, enseignants, volontaires, animateurs de jeunesse et personnes travaillant dans le domaine du sport.
L’intérêt du programme est de pouvoir séjourner à l’étranger pour renforcer ses compétences, développer un sentiment d’identité européenne et accroître son employabilité.
Faire reconnaître ses compétences: le modèle Europass
Europass est une sorte de « passeport » qui permet la compréhension des qualifications et des compétences d’une personne par un organisme ou par un employeur d’un autre État membre. Cinq documents sont contenus dans l’Europass : un CV Europass, une description des compétences linguistiques, la présentation des expériences à l’étranger, un document d’information sur le diplôme obtenu et un document qui précise les qualifications professionnelles.
Découvrir l’Europe en s’engageant
Le Corps Européen de Solidarité (CES) – ancien Service Volontaire Européen – offre aux jeunes de 18 à 30 ans la possibilité de séjourner à l’étranger pendant une période de 2 à 12 mois, et de participer en tant que volontaire à un projet d’intérêt général, en France ou à l’étranger. Le CES n’est pas le service civique français: il s’agit d’une possibilité supplémentaire de s’engager dans un projet d’intérêt général.
Des diplômes comparables dans toute l’Europe
Pour favoriser la comparaison des diplômes et la mobilité des étudiants ainsi que l’accès à des emplois dans d’autres pays européens, des cursus universitaires communs en trois niveaux ont été mis en place : c’est le système LMD, pour Licence (Bac +3), Master (Bac +5) et Doctorat (Bac +8).
Des universités qui s’associent
Depuis juin 2019, 17 établissements d’enseignement supérieur de toute l’Europe participent aux premières alliances entre «universités européennes». Les universités européennes ont pour objectif de devenir des campus inter-universitaires au sein desquels étudiants, doctorants, personnel universitaire et chercheurs pourront travailler ensemble. Elles mettront en commun leur expertise, leurs plateformes et leurs ressources pour proposer des programmes d’étude ou des modules communs englobant diverses disciplines. Ces programmes seront très souples et devront permettre aux étudiants de personnaliser leur éducation, en choisissant quoi, où et quand étudier et obtenir un diplôme européen.
- 1 million de bébés seraient nés de couples Erasmus depuis 1987 ! Selon une étude réalisée par la Commission européenne en 2014, 27% des étudiants Erasmus ont rencontré leur conjoint lors de leur séjour à l’étranger.
- Une pièce de monnaie spéciale sera créée pour les 35 ans d’Erasmus en 2022.
- Pour la seule année 2017, Erasmus+ a permis à près de 800 000 personnes d’étudier, de se former ou de faire du volontariat à l’étranger, ce qui représente un record et une augmentation de 10 % par rapport à 2016.
- Le montant des bourses Erasmus varie en fonction des pays de destination. Pour un étudiant d’origine française, elles peuvent aller de 13 à 39 euros par jour.
- 34 pays participent au programme Erasmus+ : les 28 Etats membres de l’Union européenne ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la République de Macédoine, la Norvège, la Serbie et la Turquie.
- Début 2019, le Parlement européen a adopté le nouveau programme Erasmus+ 2021-2027. Les eurodéputés ont accepté de tripler le budget consacré au programme pour permettre la participation d’un plus grand nombre de jeunes, en particulier les moins favorisés.
- Un réseau Euroguidance a été mis en place pour fournir des conseils aux jeunes souhaitant se former en Europe.